En 2024, le marché de l’emploi a montré des signes de dynamisme, mais aussi des fragilités, notamment sur le dernier trimestre. Entre des entreprises prudentes face à un environnement incertain et une mobilité professionnelle réduite côté candidats, l’année passée montre des enjeux complexes pour les recruteurs et les candidats.
Voici une analyse des principales tendances et perspectives pour 2025…
Un marché de l’emploi dynamique, mais en cours de ralentissement
En 2024, le marché du travail a maintenu une certaine résilience. Les données fournies par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) et la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) révèlent des contrastes :
- Taux de chômage stable au troisième trimestre avec 7,4% de la population active, soit 2,3 millions de chômeurs. On observe toutefois une hausse pour les jeunes (15-24 ans – 19,7%) et une baisse pour les seniors (50 ans et plus – 6,6%).
- Une légère augmentation de +0,2% de l’emploi salarié, répartie entre le secteur privé (+0,1%) et la fonction publique (+0,4%).
- 520.000 emplois vacants dans les entreprises du secteur privé, répartis entre des postes inoccupés (46%), nouvellement créés ( 30%) et sur le point de se libérer (24%).
- 43,2% des entreprises déclarent avoir rencontré des difficultés de recrutement en octobre.
Ces chiffres traduisent un marché encore actif, mais en décélération progressive.
Les enjeux du dernier trimestre 2024
Selon David Beaurepaire (Directeur Délégué de Hellowork), dans un article sur France Info, le marché de l’emploi n’a pas connu d’effondrement à la fin 2024, mais un ralentissement marqué au second semestre, avec une baisse de 8% des offres en septembre et octobre, soit 100.000 offres en CDI en moins par rapport à la même période en 2023.
Face à un environnement économique et politique incertain, les entreprises sont dans une période d’attentisme et de prudence budgétaire. De nombreux employeurs ont repoussé leurs projets, et donc leurs recrutements.
Côté candidats, l’appréhension face à un contexte ponctué d’incertitudes pousse les salariés à différer leurs projets d’évolution professionnelle. Ce ralentissement de la mobilité renforce l’effet de marché de l’emploi grippé.
Néanmoins, les tendances varient selon les secteurs d’activité et les régions :
- Secteurs en recul : construction, immobiliser, banque et assurance,
- Secteurs en croissance : service à la personne, santé, fonctions commerciales,
- Disparités régionales : les territoires affichent des dynamiques économiques propres à chacun, ce qui influence les volumes d’offres et les besoins en recrutement.
Perspectives pour 2025 : prudence et espoir de reprise
Un début d’année marqué par la prudence
Les premiers mois de 2025 devraient poursuivre sur la tendance de fin 2024, avec un fléchissement global du marché de l’emploi. La prudence des entreprises devrait encore ralentir les recrutements, notamment dans les secteurs les plus impactés.
Une reprise attendue au second semestre
Toujours selon David Beaurepaire, les prévisions annoncent une reprise progressive à partir du second semestre, conditionnée par :
- Une stabilisation de l’environnement politique et budgétaire : une meilleure visibilité inciterait les entreprises à relancer leurs investissements,
- Un regain de confiance des candidats : avec une conjoncture apaisée, la mobilité professionnelle pourrait reprendre.
2025, une année à construire
Le marché de l’emploi en 2024 a démontré sa résilience, mais aussi ses limites. Pour 2025, les entreprises devraient faire preuve d’anticipation, d’adaptabilité et d’innovation pour recruter et fidéliser leurs talents.
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